le fondateur du Nouvel Empire
Pourtant, le pharaon Ahmosis, premier souverain de la XVIIIe dynastie, fils du roi Séqénenrê Tâa, semble n'avoir chassé les Hyksôs qu'assez tard, peut-être vers l'an 18. Les dernières opérations de la guerre sont relatées brièvement dans l'autobiographie qu'Ahmès, fils d'Abana, a fait graver sur les murs de son tombeau à Elkab (Urk. IV 3,2-5,2). Avaris, capitale des Hyksôs en Egypte, fut assiégée par les troupes d'Ahmosis, et l'assaut eut lieu par terre et par eau. Sharuhen, en Palestine, dernier bastion de la puissance hyksôs, ne tomba qu'au bout de trois ans de siège. Trois autres campagnes militaires sont connues : une expédition en Nubie, au sud de la 2e cataracte, la victoire contre une invasion venant du Sud, et l'écrasement de la rebellion d'un certain Tétian.
Alias : Amosis, Ahmose, Ahmès.
La XVIIe et la XVIIIe dynastie sont dirigées par la même lignée royale. Mais les anciens Egyptiens ont voulu instaurer une nouvelle période historique pour célébrer la reconquête du nord de l'Egypte, sous domination hyksôs, par les rois thébains. La réunification met fin à la Deuxième Période Intermédiaire, et commence l'ère que les historiens appellent le Nouvel Empire. Le fondateur du Nouvel EmpirePourtant, le pharaon Ahmosis, premier souverain de la XVIIIe dynastie, fils du roi Séqénenrê Tâa, semble n'avoir chassé les Hyksôs qu'assez tard, peut-être vers l'an 18. Les dernières opérations de la guerre sont relatées brièvement dans l'autobiographie qu'Ahmès, fils d'Abana, a fait graver sur les murs de son tombeau à Elkab (Urk. IV 3,2-5,2). Avaris, capitale des Hyksôs en Egypte, fut assiégée par les troupes d'Ahmosis, et l'assaut eut lieu par terre et par eau. Sharuhen, en Palestine, dernier bastion de la puissance hyksôs, ne tomba qu'au bout de trois ans de siège. Trois autres campagnes militaires sont connues : une expédition en Nubie, au sud de la 2e cataracte, la victoire contre une invasion venant du Sud, et l'écrasement de la rebellion d'un certain Tétian. Haut de la stèle de donation (Harari, ASAE 1959, pl. II).
Ahmosis est vraisemblablement monté sur le trône très jeune. Sa grand-mère et sa mère, les reines Téti-Shéri et Ahhotep I, semblent avoir exercé la régence. Sur sa grande stèle de Karnak à la gloire d'Amon (Urk. IV, 14-24), Ahmosis accomplit l'éloge de sa mère (Urk. IV, 21). Une autre stèle érigée à Abydos honore sa grand-mère. Son épouse, la reine et divine adoratrice Ahmès-Néfertary, fait quant à elle l'objet des attentions de la Stèle de la donation, qui détaille ses grandes prérogatives politiques et religieuses. Sous son règne, une tempête exceptionnelle dévaste la région thébaine et notamment la nécropole royale de Dra Aboul-Naga. Il se rend sur place pour superviser les réparations.En l'an 22, il fait rouvrir les carrières de pierre de Toura, et construit notamment dans le temple de Ptah à Memphis, ou encore à Avaris (Tell el-Dabaa), où des fouilles ont mis au jour les ruines d'un de ses palais en 1999. D'autres monuments sont attestés à Abydos, Hermonthis et Bouhen.Il aurait régné 25-26 ans selon Manéthon. Sa tombe n'a pas été retrouvée (un de ses oushebtis a pourtant été acquis par le British Museum, voir ci-contre en haut), mais sa momie se trouvait dans la cachette de Deir el-Bahari découverte en 1881 par Gaston Maspero. Il avait au plus 40 ans au moment de sa mort.On lui connaît deux fils : un certain Ahmosis, présenté comme l'aîné sur la Stèle de la donation, vraisemblablement mort avant son père, et Amenhotep I qui lui succède. Il aurait eu également comme fille une Mérytamon, qui devient l'épouse d'Amenhotep I.
Suivant
|